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  ECHEC ET WAP : Ou comment le SMS met en échec l'Internet mobile ? 2ème partie
Dossier de la semaine du 6 au 12 Aout 2001 par Bruno Salgues

e SMS est à la mode. Selon la société e-brands, les SMS permettent de délivrer des contenus. Le SMS fait parti des services interactifs qui permettent à une marque de développer des flux. Le SMS est un marché à fort potentiel. Les services e communication de personne à personne sont de l'ordre de 70 à 90%. Loftstory génère un million de SMS en France pour voter. De plus, de nouveaux services émergent…

Actuellement, les acteurs économiques sont d'accord. Les modèles économiques ne sont pas optimaux. Le prix de l'envoi d'un SMS est financé soit par le temps passé sur un serveur vocal interactif, ou par la publicité, en particulier les bannières sur Internet. Une autre solution consiste dans la vente d'application auprès des opérateurs de télécommunications. Une solution plus efficace serait une vraie facturation. Dans le cas des SMS MO (Mobile originated), ce serait un reversement vers le fournisseur de contenu, ce serait une re-facturation dans le cas des SMS MT (Mobile Terminated). Pour en faciliter l'usage, il faudrait dans le cas des SMS MT, (Mobile Terminated). Pour faciliter l'usage, il faudrait disposer de numéros spéciaux ou courts.

Cette dernière solution devrait être vertueuse, elle engendrera une création de revenu pour le fournisseur de contenu, une augmentation de revenu pour les opérateurs, une augmentation du service pour les consommateurs.

Les pays nordiques toujours à la pointe.

L'expérience des pays nordiques est intéressante à observer.

Pays
Caractéristiques
Remarque
Norvège 7 paliers tarifaires, partage de revenu, fort développement 40 entreprises proposent des SMS avec des numéros courts
Danemark 60% des SMS de type " t'et ou ? " Chiffre d'affaire généré faible

Tableau : les expériences nordiques

Si le modèle " à la norvégienne " ne se met pas en place, l'offre sera pauvre et surtout les revenus générés seront faibles. Cela impose donc pour les SMS une approche avec trois tâches majeures, mise en place de numéros spéciaux (si possible courts et mnémotechniques), mise en place de palier tarifaire, mise en place du cadre déontologique. La facturation se fait comme pour le minitel avec des paliers tarifaires.

Actuellement, les revenus générés par les serveurs vocaux sont de l'ordre de 0,5 milliards d'euros. Les SMS et la Wap sont loin de créer de tel revenus.


Les reversements de la fourniture de contenu.

Reverse sharing et reverse charging

A la question de savoir si les fournisseurs de contenu touchent des reversements, la réponse semble être : oui mais c'est à la tête du client. Pour ce revenu, on observe qu'il y a une acceptation du principe par les opérateurs, mais les acteurs des services wap et SMS mettent en avant les dangers d'un marché de gré à gré et préféreraient une régulation. Les opérateurs sont peu ouvert en France. En revanche, c'est le cas en Angleterre de 2 opérateurs sur 4 et de tous les opérateurs en Espagne. Cela impose de mettre en place des systèmes de " reverse sharing " ou de " reverse charging "

Le nécessaire accord avec les opérateurs

Les accords semblent nécessaires avec les opérateurs. Par exemple, Frever a passé des accords avec les 3 opérateurs. Les contrats contiennent des informations sur les points d'interconnexion technique et une négociation avec les trois opérateurs sur les prix. Dans cet exemple, les revenus reversés sont différents selon les opérateurs.

Au début du Wap, les fournisseurs de contenu devaient payer pour accéder aux bouquets de services des opérateurs. Les opérateurs mobiles étaient alors perçus comme des fournisseurs. L'ART (Autorité de Régulation des Télécommunications) a pris des initiatives dans ce domaine. L'idée centrale était de contribuer au développement du marché, avec une concurrence saine. Dans les faits, les préoccupations de l'ART sont loin de ces sujets. Citons en un signe, un rapport récent sur l'Internet mobile de l'ART ne contient pas un mot sur le SMS.

La facturation au message est possible, elle est plus intuitive au consommateur, mais elle reste délicate à mettre en place. Actuellement, plus de 80% des nouveaux mobiles sont en mode prépayé fondé sur un modèle d'achat de temps. La question ou le problème est alors de savoir comment faire prépayer les SMS. Il faut donc trouver d'autres solutions que les cartes actuelles.

Les nouvelles formes de messages

Dans le futur, on disposera de messages EMS et MMS.

Dans le cas des messages EMS (E pour Enhanced), cela ne demande pas des changements d'infrastructure, mais seulement de disposer de terminaux adaptés qui reconnaissent se type de messages, cela imposera un e normalisation un peu efficace et des accords entre les constructeurs.

Les messages MMS (M pour Multimedia) imposent de changer la majorité des équipements d'infrastructures et d'intégrer des systèmes intermédiaires.

Nouveaux messages, WAP ne sont pas les seules formes de contenus possibles, seul un développement de ces offres pourra permettre la survie des nouvelles normes de téléphonie mobile.

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Bruno Salgues
Enseignant Chercheur Laboratoire CRITIC, INT
9 rue Charles Fourier
91000 EVRY

site web : www.salgues.net
bruno.salgues@int-evry.fr

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