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  Fini le Web gratuit, place au web qui rapporte
Dossier de la semaine du 6 au 12 novembre 2000 par Fabrice Nativel

u commencement il y a eu l’hébergement gratuit et l’adresse électronique gratuite, puis très vite l’internaute s’est vu proposé une multitude de services gratuits : informations, outils pour webmasters, logiciels, etc.

Le pas suivant est franchi pas la société Alladvantage lorsqu’elle propose a l’internaute d’être payé en contrepartie de l’affichage d’une bannière de publicité sur son écran, c’est la naissance du surf rémunéré. Le concept est novateur, pour la première fois sur le web, un site reverse une partie de ses revenus publicitaires à ses visiteurs. L’idée progresse et s’étend vite à d’autres secteurs, après la profusion d’offre de surf rémunéré l’internaute peut à présent être payé pour jouer, recevoir des mails, donner son avis, utiliser une page de démarrage.

Après plus d’une année d’existence bilan et perspectives de « l’Internet qui rapporte ».

Le surf rémunéré : grandeur et décadence

Le surf rémunéré a été un véritable raz de marée, la société Alladvantage, qui en a inventé le concept est grimpé en quelques mois dans le top20 des sites les plus visités (source PCDataOnline) et prétend compter plus de 10 millions de membres. La rémunération de base est faible (environ trois francs de l’heure) mais un très intelligent système de parrainage (si quelqu’un s’inscrit par votre intermédiaire il devient votre filleul et vous obtenez un pourcentage de ses gains) permet d’espérer des gains importants pour l’internaute.

Devant ce succès foudroyant de nombreux concurrents ont vu le jour aux Etats-Unis (Desktopdollars, Cashsurfers, Getpaid4, …) mais aussi en France (Mediabarre, Winbe,  Surf is money).  C’est une période d’euphorie pour le surf rémunéré : les « gros parrains » annoncent (chèque à l’appui) des revenus de plusieurs milliers de francs par mois, les sites sur le sujet fleurissent, les internautes adhèrent en  masse.

Cependant ces programmes de rémunération n’étaient peut-être pas assez murs pour accepter une telle montée en puissance. Le système montre ses limites, basée sur la publicité, il ne peut survivre sans elle, or les annonceurs ne sont pas au rendez-vous. D’autre part le taux de rémunération de trois francs de l’heure qui a servi de référence puisque utilisé initialement par Alladvantage semble trop élevé. Résultat : d’énormes problèmes de trésorerie pour ces sociétés, puisqu’il n’est pas possible d’équilibrer les dépenses (montant fixe à verser à l’internaute) et les recettes (revenus publicitaires variables dépendant des annonceurs). Certaines sociétés ont déjà mis la clé sous la porte (Surfingprize, Mvalue), d’autres semblent en passe de le faire (retard dans l’envoi des chèques, problèmes techniques récurrents, …).  Pour l’internaute moyen ce déclin du surf rémunéré se traduit par des gains très faibles, seuls les « gros » parrains ayant un nombre important de filleuls tirent encore leur épingle du jeu.

Pour plus d’informations sur le sujet on se référera a Topsurf.net, ce site permet a chacun de recruter des filleuls plus facilement  et les forums du site sont devenus une référence en matière d’informations sur le surf rémunéré. Enfin pour une présentation exhaustive et complète des programmes de surf rémunéré de leurs défauts et de leurs qualités, on pourra visite Picsou.net.

L’explosion des jeux en lignes

Avec le net déclin du surf rémunéré, l’internaute semble vouloir se tourner vers une source de revenu aléatoire mais potentiellement plus importante : les jeux primés du web. On peut quasiment tout gagner sur le web : du grille pain, aux millions en passant par la trottinette, l’ordinateur, le voyage ou la voiture. Le principe est voisin de celui du surf rémunéré, ces sites de jeux attirent l’internaute en offrant une chance d’empocher des lots. Ces lots sont bien sur issus des revenus publicitaires du site. D’autre part, ces sites utilisent des systèmes de parrainage (semblables a ceux qui avaient fait le succès du surf rémunéré) pour assurer leur promotion.

Les loteries en ligne (Bananalotto, Lotree, Koodpo, ..) proposent de gagner des gros lots de plusieurs millions de francs, la seule contrepartie : cliquer sur une bannière publicitaire pour valider votre grille. On peut tester sa culture générale dans des quiz (Madquiz, Quizpeople, …) ou alors pronostiquer sur l’actualité et le sport (Sport4fun, Pronostix, …) . 

Et à la différence du surf rémunéré, les dépenses sont maîtrisées : ces sociétés sont assurées contre le risque de gros lot multiple ou mettent en jeu des lots en rapport avec leur revenus publicitaires.

Topjeux.net est un annuaire des jeux gratuits du web très complet, on y trouvera des descriptions détaillés (conditions de participations, gains) des offres de jeux primés. 

De nouvelles idées en émergence

Après le surf rémunéré et le jeu primé de nouvelles idées émergent : l’internaute peut se faire payer pour recevoir des mails (ouah), ou encore donner son avis (Ciao, Plebicity), utiliser un moteur de recherche, répondre à des sondages, et même utiliser une page de démarrage (Ignifuge).

Ces sites trop récents pour être appréciés montrent bien que sur le web la course à l’audience est lancée.

Et l’avenir ?

Les compagnies de surf rémunéré ont réagi à la crise actuelle en baissant la rémunération horaire ou le nombre d’heure d’utilisation.

D’autres font des tentatives de reconversion : Alladvantage (en loterie gratuite) ou Winbe (l’internaute est rémunéré en fonction de ces achats chez des partenaires). Le secteur est donc en pleine mutation et sous sa forme actuelle, le surf rémunéré a montré ses limites.

De l’autre coté les jeux sont en pleine expansion, véritable « jackpot du web » les loteries en lignes attirent chaque jour des milliers de joueurs. Moins rémunérateurs, mais avec un coté ludique et divertissant indéniable, les jeux de quizz, pronostics etc… connaissent eux aussi un grand succès. Si on ne gagne rien c’est pas grave, au moins on s’amuse … c’est le principal !

Fabrice Nativel

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