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 Les MVNO : Menace ou Opportunité pour l'UMTS ?
Dossier "le directeur" du 05/02 au 18/02 2001 par Fabrice Lefevre Sory

our alléger le poids du financement de l'UMTS, les opérateurs ont annoncé qu'ils allaient sensiblement alourdir les factures de téléphone mobile. Mais l'arrivée de nouveaux intermédiaires, les MVNO (Mobile Virtual Network Operators ), pourraient mettre cette stratégie d'allégement des coûts en péril.
En effet, les MVNO interviendront-ils en tant que partenaires des Opérateurs UMTS, ou en tant que compétiteurs sur ce marché ?

Les Perspectives.

Selon leurs estimations, les Opérateurs mobiles escomptent un revenu moyen par utilisateur en augmentation de 25% en 2005.
Et cette estimation prend en compte la diminution des recettes du trafic " voix " qui représente la part de revenu la plus importante des Télécoms. Cette progression anticipée serait à mettre à l'actif de l'Internet Mobile de troisième génération (3G).

Néanmoins, si une augmentation des revenus utilisateurs semble possible, le maintien des marges bénéficiaires des Opérateurs est moins évident en raison de l'apparition des MVNO dans un futur proche.
Ces " opérateurs de réseaux virtuels mobiles " vont exercer pour l'UMTS un rôle similaire à celui des Sociétés de Commercialisation de Services (les SCS, comme Hutchinson, Debitel, etc…) pour le GSM.
Leur vocation est de vendre au détail les contrats d'abonnement des Opérateurs. Mais, les similitudes s'arrêtent là. Les MVNO ont une latitude d'action que n'avaient pas les SCS, qui ont aujourd'hui quasiment toutes disparues du paysage Télécom européen.

Intermédiaires multi-opérateurs.

En France, il ne reste plus que deux SCS sur les 25 d'origine.
Il est vrai que ces SCS étaient plus performantes que les services de vente des Opérateurs, car elles pratiquaient les mêmes prix, mais avec une gamme de services plus large. Cette concurrence indirecte était invivable pour les Opérateurs qui ont préféré distribuer en direct leurs contrats et se passer d'intermédiaires.

La Commission européenne, soucieuse de maintenir une réelle concurrence, a encouragé dans son livre vert sur les mobiles, le développement des MVNO.
Ces derniers existent déjà en Scandinavie, mais n'ont pas encore fais leur apparition en France.
Sans être titulaire d'une licence ou d'un réseau, ces opérateurs dits " virtuels " louent les capacités des Opérateurs en place. Ils organisent à leur façon la chaîne d'application et de services. En effet, ils construisent, principalement, l'environnement virtuel qui sert d'interface à l'opérateur (Visual Network Operator), et qui communique avec l'environnement virtuel du client, sur son terminal (Virtual Home Environment).
A titre d'exemple, en Grande-Bretagne, Virgin est déjà MVNO pour le GSM, c'est l'interface Virgin qui apparaît sur l'écran des mobinautes utilisant ses services.

Une cible de 75 millions de personnes (moins de 25 ans).

Maître de son interface, le MVNO pourra ensuite négocier avec plusieurs opérateurs, et passer d'une situation mono-fournisseur à une situation multi-sources.
Et rien ne l'empêcherait d'offrir à terme, un bouquet UMTS, composé de France Telecom, de Vivendi, du GSM, du GPRS….
L'expérience suédoise : le MVNO Mobyson, spécialisé dans le divertissement sur mobile : Ses jeux WAP, générateur de revenus, " attaquent " les recettes potentielles des opérateurs généralistes. Et Mobyson vise le marché des moins de 25 ans qui représenterait plus de 75 millions de personnes.

Dynamique Concurrentielle.

La France devrait à son tour être touchée par le phénomène MVNO à l'occasion du lancement de l'UMTS. A titre d'exemple, la Fnac, Darty, Carrefour pourraient se lancer sur le créneau et mettre à profit leurs réseaux de distribution.

Au niveau juridique, aucun texte officiel n'encadre le rôle des MVNO sur le marché français. Les règles ne sont pas encore établies, contrairement à certains pays où l'autorité de régulation des télécommunications a obligé les opérateurs à réserver une partie de la bande passante aux MVNO.

Il reste que les MVNO, dont l'arrivée est fortement anticipée, sont un facteur de dynamique marketing et industrielle.
Ce que ces intermédiaires ouvriront comme marché et, par extension, créeront comme valeur ajoutée, au travers de la distribution des services UMTS, sera de manière indirecte bénéfique aux opérateurs : Frais de location d'infrastructure, recrutement de clients.

Les perspectives de ce nouveau marché sont très bonnes pour un " nouvel entrant " ne pouvant pas financer de front une licence, le déploiement des réseaux (avec obligation de couverture), les campagnes de publicité.
Néanmoins, comme nous l'avons vu récemment, il n'y a plus de " nouvel entrant ", mais des " sortant ".
Bouygues, le plus petit des opérateurs de mobiles français, réfléchirait à l'opportunité de sa candidature à une licence UMTS : De trois, il ne serait plus que deux candidats à l'obtention d'une des quatre licences UMTS françaises. Affaire à suivre…

 

Richelieu Finance : Fabrice Lefevre Sory,
Chargé du Développement Stratégique
Tél. : 01.42.89.00.00.
www.richelieufinance.fr

 

 
 
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