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  Le bilan du marché automobile européen au premier semestre 2000
Dossier "SAM Le Directeur" du 4 au 17 septembre 2000 par François Escoffier

'industrie automobile européenne a connu une année 1999 exceptionnelle, avec plus de 15 millions de ventes de voitures neuves. Après les sept premiers mois de l'année 2000, on constate que le record de 1999 sera difficile à battre. En effet, malgré un bon premier semestre 2000, marqué par une tendance positive de + 1,6 % par rapport au premier semestre 1999, le marché a fortement régressé (- 15 %) au mois de juillet 2000, par rapport à juillet 1999. Les immatriculations de voitures neuves en Europe ont donc baissé de 1 % depuis le début de l'année, avec presque 9,5 millions d'unités.En France, le mois de juillet a enregistré une baisse de plus de 30 % des immatriculations de voitures particulières neuves par rapport à la même période de l'année précédente. Ce chiffre est cependant à comparer avec un mois de juillet 1999 historiquement important. A noter de plus que l'abandon du traditionnel millésime en juillet pour un système calendaire a transformé la saisonnalité des ventes automobiles sur le marché français : dorénavant, les mois de mai et juin ne connaîtront plus de ralentissement du fait des report d'achats des consommateurs, qui préféraient attendre quelques semaines pour bénéficier du prochain millésime à partir du mois de juillet, plus lucratif en cas de revente du véhicule à l'occasion. Depuis cette année, le mois de juillet ne connaît donc plus son habituel pic de ventes. Globalement, le marché français de l'automobile se comporte relativement bien depuis le début de l'année et affiche une progression de 5 %, avec plus de 1,3 millions de véhicules immatriculés sur la période.

La croissance économique retrouvée au sein des principaux pays de l'Union Européenne et l'amélioration du marché de l'emploi favorisent un niveau élevé de confiance des ménages, qui se retrouve dans leurs comportements d'achats. Le marché de l'automobile bénéficie donc actuellement d'un contexte macro-économique particulièrement favorable. Par contre, l'offre de nouveaux produits s'est considérablement réduite en ce début d'année, alors qu'elle avait contribué à stimuler les ventes en 1998 et en 1999. Néanmoins, la fin de l'année 2001 devrait être propice à la sortie de nouveaux modèles : le marché automobile européen devrait donc être redynamisé à ce moment. Pour l'année 2000, le marché européen est malgré tout attendu à un niveau record de 15,3 millions de véhicules neufs vendus (soit une progression de + 1,5 %), grâce aux moteurs de croissance que vont représenter la France et l'Espagne, dont les progressions sont respectivement estimées à + 6,4 % et + 5,5 %. Le marché allemand devrait par contre connaître un ralentissement de 3,5 % sur l'année 2000.

En ce qui concerne les constructeurs, Volkswagen, le premier d'entre eux avec une part de marché de 18,2 % au premier semestre 2000, devrait subir un certain tassement de ses ventes cette année suite à la contraction du marché automobile allemand. De plus, le groupe n'a prévu de lancer cette année que deux nouveaux modèles, représentant de plus de faibles volumes. Cependant, Volkswagen bénéficie d'un " effet plate-formes " (c'est-à-dire que de nombreuses pièces sont communes à plusieurs modèles) particulièrement positif à la productivité du groupe.

BMW va améliorer ses résultats suite à la cession de Rover, qui pesait de façon récurrente sur les marges du groupe. L'amélioration des volumes de ventes de la marque continuent de progresser (+ 4,4 % au premier semestre 2000, après + 7,8 % en 1999). La croissance des ventes du groupe pour 2000 est estimée à + 3,3 %, avec une part de marché de 3,3 %.

Les ventes de Daimler-Chrysler se portent également bien en Europe, avec une progression de 6,6 % sur les six premiers mois de cette année, grâce à la bonne tenue de Mercedes mais surtout à celle de Smart qui, après des débuts difficiles, a augmenté ses ventes de 90 % sur la période. Le groupe devrait renforcer cette année sa part de marché, à 5,7 % des ventes européennes.

Par contre, Ford a essuyé une réduction de ses ventes de - 7,9 % au cours du semestre, avec une part de marché au plus bas de 10,6 %. La restructuration de son outil industriel et commercial européen, sa forte exposition au marché allemand, actuellement en phase de ralentissement, et la gamme ancienne de ses véhicules sont autant d'obstacles au redressement du groupe pour cette année.
General Motors a également subi une diminution de ses ventes (- 2,5 %) sur la même période, en particulier à cause de la marque Opel, victime elle aussi des difficultés du marché allemand. Sa part de marché pour cette année devrait donc diminuer légèrement, à 11,1 %.
Le problème essentiel commun à ces deux constructeurs réside dans le mauvais positionnement de leurs produits au niveau européen : leur gamme de véhicules est mal adaptée au marché européen.

Le groupe Fiat, après une mauvaise année 1999 (ventes en baisse de 8,2 % et une part de marché à 9,6 %), devrait connaître une phase de redémarrage sensible cette année, avec des ventes estimées à + 9,5 %. Au premier semestre 2000, les ventes ont progressé de 4,5 % et la part de marché est de 10,6 %.

Les constructeurs français connaissent des performances contrastées : PSA a vendu 12,9 % de véhicules en plus sur le premier semestre, contre 2,4 % seulement pour Renault, dont la performance relative est à comparer avec un premier semestre 1999 exceptionnel.
PSA a notamment bénéficié du dynamisme des marchés français et espagnol, à l'origine de 50 % de l'écoulement de ses ventes. Le groupe devrait donc réaliser une bonne année 2000 : les ventes sont attendues en progression de + 7,6 % en Europe, avec une part de marché estimée à 12,9 %, confirmant ainsi sa deuxième place européenne.
Victime d'une intensification de la concurrence sur les segments inférieurs, Renault devrait limiter la progression de ses ventes à + 0,3 %, avec une part de marché de 10,8 %. Le groupe poursuit ses opérations stratégiques en vue d'accélérer ses perspectives de croissance : après la poursuite de l'alliance avec Nissan, Renault a acquis les actifs opérationnels de Samsung Motors, lui permettant ainsi de développer sa présence en Asie tout en créant des synergies au niveau de la production des modèles Nissan. Par ailleurs, une alliance avec Volvo pour regrouper les activités poids lourds et créer le deuxième acteur mondial du secteur n'attend plus que la validation de la Commission Européenne.

Francois Escoffier / Richelieu Finance
Analyste buy-side
www.richelieufinance.fr
Tel : 01 42 89 00 00

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