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  e-commerce pour les "petits" ...... un leurre ?
Dossier de la semaine du 11 au 17 décembre par Henry Bardies

omme de coutume il convient, surtout eu égard le jargon internet, de bien définir le vocabulaire employé et ne pas ainsi tomber dans le piège de l'incompréhension ou de la polémique stérile.
"e-commerce" recouvre tout ce qui touche à l'utilisation du Web pour y effectuer des transactions marchandes qui peuvent aussi bien être générées par des Entreprises de l'industrie ou du commerce. La pertinence de cette réflexion ne portera que la France.
La question est claire : les petites Entreprises ont-elles ou pas intérêt à s'afficher sur le Web et quels sont les critères a prendre en compte pour en décider. Egalement quelle est l'utilité et le but poursuivi par des responsables qui poussent ces mêmes petites entreprises à s'investir dans ce média ?
Pour ajuster mes propos avec le titre, je propose maintenant de définir et d'écarter les Entreprises qui ne sont pas concernées et en premier toutes celles qui au niveau national sont très importantes, style Virgin, FNAC, Renault., La Redoute, les 3 Suisses...


Viennent ensuite les PME et PMI dont l'envergure est reconnue sur le plan national d'une part et, celles moins importantes dont le rayonnement ne dépasse guère la région ou au pire le département . Naturellement ces dernières et toutes les entreprises en dessous de ce niveau sont réunies maintenant et localisées pour servir de support quant à l'opportunité de leur présence sur le Web.
Il faut peut-être aussi mettre de coté les entreprises dont la spécification est tellement pointue et peu répandue qui peuvent de ce fait avoir tout à gagner que de se faire voir et connaître ou localiser. Une unité de production de pipes de St-Claude serait un exemple valable.
Et maintenant pourquoi prétendre pour ces petits, que l'e-commerce est un leurre ? Personne ne peut ignorer que s'offrir une vitrine virtuelle, va engager des frais qu'il faut pouvoir amortir assez rapidement par le "retour" des ventes générées par cette présence sur le Web. Il faut au même titre que la vitrine bien matérielle de son magasin ou des bâtiments industriels utilisés avec des machines-outils, tenir à jour (ou payer pour le faire) régulièrement le contenu de ces pages exposées, ou sinon en quelques semaines il sera impitoyablement rangé aux oubliettes. Qui va y pourvoir? le dirigeant lui-même..... faut-il s'y connaître et en avoir le temps. Une personne spécialisée, oui mais frais supplémentaires.
Aussi important, quel type de commerce même de luxe ou de grande consommation va pouvoir inciter les surfeurs, ciblés pour la circonstance d'acheteurs potentiels, à ouvrir leur ordinateur (s'il en ont un de relié à l'internet ?? ) pour chercher le magasin où ils vont aller acheter leur costume ou leur automobile. Restons lucides et hormis quelques rares spécialités comme les agences immobilières importantes et couvrant bien leur région, les services voyages et vacances par exemple qui vont pouvoir tenter l'aventure, les autres ne sont pas du tout concernés.
Il existe quelques tentatives de regroupement qui proposent de monter une genre de "galerie marchande virtuelle" sous l'égide d'un sigle respectable comme les Chambres de Commerce ou autres, qui invitent ces "petits" à se regrouper à des conditions avantageuses et avec un soutien logistique plus ou moins important. Une vitrine commune où il devient alors intéressant de surfer, sans se perdre dans le web à la recherche des informations. peut-être mais encore une fois qui va s'y intéresser. Quant aux résultats obtenus, je ne les connaît pas mais il ne filtre jamais d'échos donnant à penser que ces tentatives sont rentables.
Il existe comme je l'annonçais au début , un genre d'incitation à la mise en place d'un site pour les "petits" grâce à un engrenage dont je viens dernièrement de découvrir tous les rouages : un commerçant immobilier pense que s'afficher sur le web va lui faire grossir son CA très rapidement et rêve ..... puis se met en contact avec un hébergeur régional (très performant d'ailleurs) qui lui ouvre son accès à un prix je dirais élevé et le propulse vers un prestataire qui lui vend très cher un "PACK" comprenant l'achat d'un nom de domaine, la création de 5 pages, un graphisme assez simpliste pour sa page d'acceuil, la mise en place sur le serveur et un référencement (peu efficace). Tout se passe bien mais quelques semaines après souhaitant mettre à jour ses pages le commerçant est invité à acheter le logiciel qui a servi à monter le site : nouvelle dépense encore élevée car le logiciel n'est pas un bas de gamme. Là dessus le commerçant peu au courant finit par rester ainsi coincé n'osant plus s'aventurer davantage par crainte de payer encore et encore. Il règle consciencieusement ses mensualités à l'hébergeur et son site dort d'un profond sommeil. C'est ici que je lui ai amicalement rendu service et qu'il a pu enfin repartir et apprendre le minimum pour se gérer.
Mais alors en conclusion les "petits" ils y ont pas droit ? avoir droit bien sûr que oui, mais y avoir intérêt nous constatons que c'est résolument non. En qualité de webmaster d'un site de vulgarisation de l'internet et de l'aide à la création de pages perso je suis aux premières loges pour tester les idées préconçues qui habitent encore certains de ces décideurs, qui malheureusement n'ont pas effectué d'études de marché préalable et qui s'imaginent qu'avec un nom de domaine en .com et quelques pages et des images qui bougent, ils vont conquérir le marché. Ils ne sont pas conscients du fonctionnement bien particulier de ce nouveau support publicitaire et marchand.
Je ne me moque pas croyez-le bien et, chaque fois je tente avec le maximum de tact possible, de les mettre en face de la déception qu'ils ne vont pas manquer d'éprouver peu de temps après leur lancement. Certains passant outre mes suggestions, viennent me le raconter par la suite et c'est pour cela que j'ai choisi d'écrire ce petit papier. Non vous les "petits" ne succombez pas aux sirènes de votre mise en scène sur le Web, car outre le plouf inévitable vous allez perdre de l'argent bien inutilement.
Par contre je ne dirais jamais assez, combien ils devraient se brancher sur l'internet pour utiliser le service incomparable et inégalé à ce jour, qu'est la messagerie. Oui ce service qui actuellement est certainement le plus utilisé dans le monde, leur révélera tous les avantages que l'on peut en tirer ne serait-ce que lors des grèves des Postes. Fini d'être prisonnier et d'être coupé de son fournisseur, fini de ne pouvoir consulter les nouveaux produits ou collections mises sur le web par certains producteurs ou centrales d'achat, fini d'être absent du monde qui bouge. Oui pour 100 à 150 F par mois, vous êtes devenus des "branchés" et là ce n'est plus un leurre.
Si j'ai été utile et donné sujet à réflexion à ceux qui se trouvent dans ce cas et hésitent encore, alors je serai heureux de les avoir documenté j'espère utilement.

Henry Bardies
webmaster du site
www.aidenet.com

Webmaster d'un site dédié aux internautes débutants ou souhaitant en savoir plus, outre l'Internet je propose une page pour "Créer sa page perso" et le succès rencontré me laisse tout de même espérer des jours meilleurs. Les contacts établis à tous les niveaux des couches sociales m'ont bien sûr inspiré dans la rédaction de certains paragraphes de ce petit article.