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  L'effet BOO.COM ...
Dossier "SAM Le Directeur" du 29 mai au 11 juin 2000 par Nathalie Pelras

START DOWNlors que la faillite retentissante de " Boo.com " secoue le monde de l'Internet et que les valeurs de la Nouvelle Economie subissent de fortes fluctuations sur les marchés, le comportement des investisseurs risque de se modifier significativement.


Si, il y a quelques mois encore, une start-up pouvait facilement lever plusieurs millions afin de financer son activité et sa croissance, il semble qu'aujourd'hui les investisseurs soient de plus en plus prudents.

L'échec cinglant de " Boo.com ", célèbre site de vente de vêtements sur Internet, a de quoi calmer l'engouement passé des Business Angels, Capital-risqueurs et autres investisseurs. Evaluée à plus de 400 millions de dollars au plus fort de sa notoriété, la société suèdoise a été mise en liquidation faute d'une gestion rigoureuse. Malgré sa popularité, ses dirigeants n'ont pu lever les 30 millions de dollars d'argent frais indispensables, les investisseurs jugeant la situation financière intolérable. Cet exemple illustre le fait que des grand noms de la finance (Goldman Sachs, Europ@Web fonds personnel de Bernard Arnault…) aient aussi subi de forts revers.

Le postulat de rentabilité, essentiel en finance, aurait-il été oublié quelques temps au profit de concepts " illusoires " tels que le chiffre d'affaires et la notoriété ? Quoi qu'il en soit les investisseurs professionnels vont devenir plus rigoureux dans leur sélection. Désormais, il ne suffira plus à une jeune pousse d'avoir un projet mais il faudra que celui-ci soit innovant et original. En d'autres termes, comme l'affirme Pierre de Roualle (créateur de mistergooddeal.com) : " la prime va au pionner ". Le projet devra aussi être " clic & mortar " c'est-à-dire qu'il devra assurer le lien entre l'ancienne et la nouvelle économie ; la dichotomie entre ces deux concepts n'est pas durablement viable.

En outre, Business Angels et banques d'investissement s'attachent au fameux " Burn Rate ". Ce taux correspond au taux de destruction des fonds propres qu'une start-up a pu lever en attendant de dégager des profits. Plus ce taux sera élevé et plus il sera difficile de trouver de l'argent frais d'autant que la sévère correction des valeurs du Net (Libertysurf, Artprice…) rend toute introduction en bourse moins attrayante. La vague d'annulation de projets d'introduction en bourse de sociétés Internet (Yes Television…) à la City de Londres est ainsi générée par un climat général de révision à la baisse des valeurs de la nouvelle économie.

Cependant, les bouleversements technologiques récents offrent encore de belles opportunités aux créateurs d'entreprises européens. D'après une étude menée par l'INSEAD et la société de capital-risque 3i, de fortes disparités persistent entre les Etats-Unis et l'Europe. Cette dernière demeure particulièrement à la traîne et les pays dont le retard est le plus important sont l'Allemagne et la France. L'Europe a donc encore un large potentiel de croissance.

Nathalie PELRAS / Richelieu Finance
Gérante du FCP TECH NET
www.richelieufinance.fr
Tel : 01 42 89 00 00

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