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 Mix gagnant : contenu et vecteur de distribution.
Dossier "Le Directeur" du 11/12 au 24/12 2000 par Nathalie Pelras

ernier rebondissement en date, l'accord entre Suez-Lyonnaise des Eaux et Europ@web va ouvrir de nouvelles perspectives pour ces deux sociétés. Pour en arriver là, la toute jeune société, Europ@web, a mis en place une stratégie, qui a permis d'acquérir de nombreuses participations dans des sociétés liées à Internet.

Europ@web.
Créée, par Bernard Arnault (actuel PDG de LVMH), en mai 1999, Europ@web a pour vocation de fédérer un ensemble de sociétés présentes dans le monde d'Internet. L'objectif affiché du groupe reste la participation au développement et à la consolidation de cette industrie.
Europ@web a ainsi investi plus de 500 millions d'Euros (3.3 milliards de FF) dans différentes start-ups du secteur Internet. Les participations sont réparties sur les quatre segments d'Internet : commerce en ligne, market places, portails et facilitateurs Internet.
Parmi les 46 start-ups, où Europ@web détient des participations, nous pouvons citer ZeBank, Eluxury.com (voir article précédent), Alafolie.com, Qxl.com, Aucland, Liberty Surf, Artprice.com, Netvalue.
Le développement est donc fulgurant. En un an et demi, Europ@web est devenu un holding Internet.

Stratégie.
L'objectif d'Europ@web est de former un groupe international, accompagnant le développement d'Internet. Depuis fin 1999, Europ@web s'est recentré sur les participations dans lesquelles il peut influencer la gestion. Une stratégie d'actionnaire actif est ainsi mise en place. Europ@web investit désormais dans les sociétés, où il peut disposer d'un siège d'administrateur. Ce fonds d'investissement devient ainsi un véritable partenaire opérationnel à long terme des sociétés et non plus un simple Business Angel.
Europ@web joue aussi sur l'effet réseau, qui lui permet de faciliter la création de valeur. La société encourage la confrontation d'idées au cours de fréquentes rencontres entre les dirigeants des sociétés, afin d'optimiser les partenariats et les synergies. Les sociétés bénéficient aussi des partenariats externes (sociétés de conseils, SSII...) et de conditions " groupe " pour les achats (investissement technologique, espace publicitaire...).

Réduire les risques.
En multipliant et en diversifiant les secteurs d'investissement, la société diminue les risques. Ni la faillite de Boo.com, qui a défrayé la chronique, et les quelques dizaines de millions de FF perdues par Europ@web, ni l'annulation de l'introduction, ne remettent en cause son concept et son développement.
Pour diminuer encore les risques, le groupe souhaite rééquilibrer son portefeuille de participations, notamment en faveur des facilitateurs Internet, comme le montrent ses récentes acquisitions. Les facilitateurs Internet apportent des services et infrastructures permettant le fonctionnement des sites ou son optimisation (services marketing, hébergeurs ...). Cette orientation devrait donc se poursuivre, les facilitateurs Internet apparaissent actuellement comme les sociétés apportant le plus de synergies à l'ensemble des participations d'Europ@web.

Accord entre Suez-Lyonnaise et Europ@web.
Cet accord permet d'associer le vecteur de distribution et le contenu. Ce rapprochement ressemble ainsi à celui réalisé en début d'année entre AOL et Time Warner ou à celui entre Vivendi et Vodafone. Suez Lyonnaise va détenir, suite à une augmentation de capital de 300 millions d'Euros (1.97 milliards de FF), une participation d'environ un tiers dans une nouvelle société gardant le nom d'Europ@web. Elle détiendra les participations de l'ancienne Europ@web, à l'exception de Liberty Surf, de la banque en ligne ZeBank, d'Eluxury et d'Akka Technologies.
En contrepartie, le Groupe Arnault détiendra environ 10% de la société Suez Lyonnaise UMTS qui a 60% de ST3G, qui est un consortium pour l'attribution d'une licence UMTS en France.
Suite à ce rapprochement, deux problèmes apparaissent dans l'embrouillamini des jeux des participations.

1) Bernard Arnault se retrouve indirectement impliqué dans trois sociétés désirant une licence UMTS en France. Bouygues, ST3G et Vivendi. En effet, Arnault détient une part importante du capital de Bouygues, candidat via Bouygues Télécom. Il siège au conseil d'administration de Vivendi, en lice pour une licence via SFR. Avec l'accord entre Suez-Lyonnaise et Europ@web, il se trouve aussi indirectement actionnaire de ST3G.
2) Il est aussi actionnaire indirect de TF1 et TPS via Bouygues, administrateur du principal actionnaire de Canal + et Canal Satellite (Vivendi) et a des relations commerciales avec l'actionnaire de M6 (Suez-Lyonnaise des Eaux). Il est donc impliqué dans trois chaînes TV privées françaises et deux bouquets satellites.
L'establishment français reste très " complexe " et amène à des aberrations et à des situations " étranges " comme celle où se retrouve Bernard Arnault.

L'accord entre Suez-Lyonnaise et Europ@web illustre le mouvement mondial de rapprochements entre le contenu et le contenant dans le monde de la communication et entre les différents vecteurs de communication (Internet, télévision, téléphonie mobile...).

 

Richelieu Finance : Nathalie Pelras,
gérante du fonds Technet
Tél. : 01.42.89.00.00.
www.richelieufinance.fr

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