Actualites | Forum |Archives
Le magazine des décideurs et webmasters qui gagnent !
Inscription | Livre d'or | Plan du site | 15 visiteurs actifs
   
A la Une
Actualité
Dossiers
Communiqués
Coin Technique
Agenda des salons
Emploi
Echange de liens

Archives
Sélection
Expérience qui parle
Internet quotidien
Tous les dossiers

Forum
Forum SAM-MAG

Guides
Check-list de la promotion des sites
Promouvoir et référencer les sites web

Contact
Nous contacter
Newsletter
La protection des données personnelles


 
 Schneider Legrand : la fée électricité crée un nouveau géant mondial.
Dossier "le directeur" du 05/02 au 18/02 2001 par Alain Crouzat

undi 15 janvier, l'annonce de la suspension des actions Legrand et Schneider et la tenue d'un réunion commune a surpris bon nombre d'intervenants dans les salles de marché. Même si la fusion des deux groupes était attendue depuis près de dix ans, elle a pris de cours les marchés financiers.

L'offre d'OPE amicale.

Schneider offre sept actions Schneider Electric (jouissance 1er janvier 2001), pour deux actions ordinaires Legrand et deux actions Schneider Electric (jouissance 1er janvier 2001), pour une action ADP Legrand. A cela s'ajoute le versement d'un dividende global de 1.87 Euros par action ordinaire Legrand et 2.99 Euros par ADP.
Ainsi une prime de 19.8% est offerte pour les détenteurs des actions ordinaires et de 25.5% pour ceux des actions ADP (cours de clôture du 12 janvier).

                2 Legrand ordinaires = 7 Schneider + 1.87 €
                1 Legrand ADP = 2 Schneider + 2.99 €

Cette offre valorise Legrand à 8.2 milliards d'Euros. Elle a été soutenue par les conseils d'administration des deux groupes. Pour Legrand, les familles contrôlant la majorité des droits de votes (56%) avec 40% des actions ordinaires (certaines actions ont un droit de vote double) ont accepté de perdre le contrôle de leur société, dont le cours de bourse n'évoluait guère depuis trois ans. Elles se retrouveront avec 12.1% du capital de la nouvelle société, mais avec des meilleures perspectives pour leur placement.

Le nouveau groupe en chiffres.

Le groupe Schneider Legrand réalisera 12.2 milliards d'Euros (9.4 milliards d'Euros pour Schneider et 2.8 milliards pour Legrand). Il affichera un résultat net de 840 millions d'Euros (610 millions pour Schneider et 230 millions pour Legrand).
La capitalisation boursière du groupe atteindra environ 17 milliards d'Euros. Sa capitalisation permet au groupe d'envisager sa cotation à Wall Street. De plus, sa taille boursière lui permet de constituer une proie moins accessible pour ces différents concurrents.
Le chiffre d'affaires se répartit de façon plus équilibré sur les différents marchés où le groupe est présent : 37% en Europe, 20% en France, 29% en Amérique du Nord, et 14% dans le reste du monde.

Deux médailles d'or, une d'argent.

Le nouveau groupe sera leader mondial dans les automatismes industriels, où il réalisera 24% de son CA et dans le matériel électrique basse tension, avec 62% du CA (dont 22% dans l'ultraterminal). La société sera numéro 2 mondial dans la moyenne tension (14% du CA).
Les synergies opérationnelles attendues s'élèvent à 414 millions d'Euros sur trois ans (40 millions en 2001, 164 en 2002 et 210 en 2003). Cependant le rapprochement ne sera relutif qu'à partir de 2003, bien tard pour nombre d'investisseurs qui ont sanctionné l'action Schneider à la reprise des cotations.

Raisons du rapprochement.

Les deux entreprises devaient tôt ou tard se rapprocher ou être racheté par un de leurs concurrents. Ainsi la fusion apparaissait comme la meilleure des défenses face à une OPA hostile.
Les deux sociétés affichent une complémentarité géographique et de leurs produits.
La nouvelle société, ayant atteint une taille critique, sera l'une des seules à pouvoir proposer une gamme de produits si étendue. Devenue acteur mondial, elle pourra ainsi faire jeu égal avec des multinationales comme ABB, General Electric, Siemens ou Emerson.
La taille et les résultats du groupe lui permettront de financer sa croissance externe et d'acheter des sociétés de plus importantes.
De plus, le rapprochement des deux sociétés met fin à leur compétition. La surenchère entre les deux groupes pour le spécialiste américain du câblage, Wiremold, avait obligé Legrand a déboursé 770 millions de dollars, équivalent à 23 fois les bénéfices de la société achetée.

Perspectives.

L'accord de Bruxelles est attendu à la fin du mois de juin. Après cet accord, le groupe pourra s'occuper de son développement dans le secteur des automatismes du bâtiment, sur les marchés de la domotique, des systèmes de commandes à distance des appareils de l'automatisation par le Web…Il pourra aussi continuer son développement mondial en Allemagne et en Asie.

Nous venons d'assister à l'une des opérations qui marquera l'année 2000. Ce rapprochement démontre que les sociétés détenues par les familles fondatrices sont prêtent à perdre leur majorité pour assurer la pérennité de leur entreprise. Une fusion amicale contre une perte de contrôle est bien meilleure qu'un rachat hostile par une entreprise concurrente. Les conflits franco-français sont dépassés, les entreprises doivent en effet s'adapter au marché mondial.

Richelieu Finance : Alain Crouzat,
gérant du fonds international.
Tél. : 01.42.89.00.00.
www.richelieufinance.fr

 

 
 
Google
 
Web www.sam-mag.com
 

Copyright © ACORUS 2004. All Rights Reserved

- Sam-Mag.com Referencement-Sur-mesure - Referencer-Site-Web.com
Visibilite-Internationale.com - Referencement-Immobilier.net